Publié par aplusglass.com – Mise en ligne le 31/10/2024

En 2024, l’industrie automobile subit des perturbations économiques majeures, affectant lourdement les constructeurs automobiles à travers le monde. Les chiffres trimestriels publiés fin octobre montrent une baisse des ventes et des bénéfices pour plusieurs grandes marques. La concurrence étrangère, notamment chinoise, et les coûts de transition vers les véhicules électriques sont pointés du doigt.

Des résultats financiers en chute libre pour les constructeurs automobiles

Chaque année, les grands constructeurs publient leurs résultats financiers pour le troisième trimestre, dévoilant les tendances qui se profilent depuis le début de l’année. En 2024, cette tendance est marquée par une nette décroissance. Le groupe Volkswagen, premier constructeur automobile européen, a annoncé le 30 octobre une baisse des livraisons de 7,1 % pour le troisième trimestre. Ce recul se traduit par seulement 2,176 millions de véhicules livrés contre 2,343 millions l’année précédente à la même période. Avec une baisse globale de 2,8 % sur l’année, le groupe vise 9 millions de véhicules pour 2024.

D’autres marques sont également touchées. Ford a publié un bénéfice net en baisse, passant de 1,2 milliard à 892 millions de dollars pour le trimestre, avec une projection de bénéfice annuel revue à la baisse. Mercedes n’échappe pas non plus à cette tendance : son bénéfice net a chuté de 53,8 % pour atteindre 1,72 milliard d’euros, tandis que son chiffre d’affaires a reculé de 6,7 %.

Impact de la concurrence chinoise et de la transition électrique

L’explication de ces performances financières réside en grande partie dans deux facteurs principaux. D’une part, la concurrence chinoise, qui s’intensifie sur le marché européen, amène l’Union Européenne à mettre en place des surtaxes pour limiter l’importation de véhicules chinois. D’autre part, la transition coûteuse vers les véhicules électriques pèse lourdement sur les finances des constructeurs, car la demande pour ces véhicules peine encore à s’imposer, en partie à cause des coûts élevés pour les consommateurs.

Des exceptions positives : Renault tire son épingle du jeu

Malgré la morosité ambiante, certains constructeurs comme Renault ont su améliorer leur performance. Au troisième trimestre, le constructeur français a enregistré une augmentation de ses résultats de 5 %, se démarquant ainsi dans un secteur en difficulté.