Publié par aplusglass.com – Mise en ligne le 22/02/2021

Après trois années de pertes et une baisse soutenue des ventes, Renault a signé les pires données financières de son histoire. Au cours de l’exercice 2020, la firme française a enregistré des pertes de plus de 8 milliards d’euros, avec une baisse du volume des ventes de 21,3 %.

Les actions ont souffert et ont chuté de plus de 8 %.

L’année 2021 sera difficile pour Renault

Renault est l’une des entreprises automobiles qui ont le plus souffert de la pandémie du COVID-19. Déjà au premier semestre 2020, l’entreprise publiait les pertes les plus importantes de son histoire -7386 millions d’euros. Chiffres qui contrastent fortement avec les 19 millions d’euros réalisés au cours de l’exercice 2019.

Renault a réduit son chiffre d’affaires de 21,7 % l’an dernier, pour s’établir à 43 474 millions d’euros, contre 55 537 millions d’euros engagés en 2019.

Le groupe signale également une « pénurie de composants électroniques » qui affecte l’ensemble de l’industrie automobile. Ils estiment que le manque de semi-conducteurs a eu un impact sur la production de 100 000 véhicules tout au long de l’année.

Cependant, l’augmentation des ventes de la ZOE a réussi à atténuer une petite partie des effets dévastateurs de la pandémie.

« L’année 2021 sera difficile, avec des incertitudes liées à la crise sanitaire et à l’approvisionnement en composants électroniques. Nous ferons face à ces défis collectivement, dans la dynamique de reprise engagée depuis l’été dernier », a déclaré Luca de Meo, PDG de Renault.

Arrivé après avoir quitté SEAT, Lucas De Meo a présenté en janvier un excellent plan de sauvetage pour sortir Renault du trou.

Le plan Renaulution

Baptisé « Renaulution », il est structuré en trois phases. La première et la plus importante sera la phase de « résurrection », qui durera jusqu’en 2023 et se concentrera sur la récupération de la marge et la génération de liquidités.

Parmi de nombreuses autres mesures, des réductions de 3 milliards d’euros de coûts ont été établies à l’horizon 2025 et une amélioration de 600 euros par véhicule des coûts variables.

Le lancement d’une nouvelle marque d’électromobilité appelée Mobilize s’accompagne de projets ambitieux, représentés par la nouvelle voiture électrique Renault 5.