Publié par aplusglass.com – Mise en ligne le 10/12/2018

Le célèbre Brexit donne beaucoup à parler récemment. De nombreuses voix ont affirmé qu’il allait produire de nombreux avantages pour le Royaume-Uni, mais avec le temps, certains qui le soutenaient à l’époque ne sont plus tout à fait d’accord avec ces déclarations. Il s’avère même que le Royaume-Uni a du mal à conclure le pacte avec l’Europe, sans quoi le pays aurait de sérieux problèmes et pourrait même revenir en arrière et relancer le référendum ou annuler complètement l’idée du Brexit.

 

Mais le monde du sport automobile, très installé en Angleterre, n’est pas loin de s’en éloigner. Et parmi eux, le monde de la F1 pourrait être davantage touché en 2019, car la plupart des équipements y sont installés.

 

Brexit et F1 ne font pas bon ménage !

 

Des écuries comme Ferrari ou Toro Rosso, disposent d’un siège en dehors des terres britanniques, ce qui a présenté certaines limites, car elles ne se trouvaient pas au centre de la « Silicon Valley » de la compétition, étant plus compliquées à capter de nouveaux talents et à se mettre à jour le plus tôt possible au niveau des technologies et de l’innovation.

 

Ron Dennis, l’ancien président de McLaren, était l’un de ceux qui avaient une opinion favorable du Brexit. Il semblerait également que Haas Gene en soit assez satisfait. Et bien, ses équipes pourraient être touchées, en plus de Mercedes, Renault, Racing Point, Red Bull et Williams.

 

Le problème ne se limite pas aux ingénieurs et techniciens originaires d’autres pays et incertains quant à leurs droits et à ce qui va se passer lorsque l’Europe et le Royaume-Uni se sépareront, mais également quelles seront les conditions qu’ils devront accepter.

 

En outre, même si un bon accord était conclu et que la pause était « amicale », tout le personnel des équipes devrait obtenir des visas. C’est une tâche qui pourrait poser de graves problèmes aux équipes. Plus de temps, plus de difficultés à recruter et éventuellement une fuite de talents en dehors de ces équipes vers Ferrari, Toro Rosso et Sauber.

 

En fait, Maurizio Arrivabene lui-même a déclaré : « Je soupçonne que dans un proche avenir, nous trouverons beaucoup de gens qui vont frapper à la porte de Maranello » en référence à la débandade qui pourrait se produire…

 

L’exemple même d’une situation politique délicate aux répercussions globales et incertaines.