Publié par aplusglass.com – Mise en ligne le 11/12/2023

Fabriquez des voitures électriques comme des petits pains et générez des profits, c’est l’objectif auquel aspirent les principaux constructeurs, pressés par les objectifs de vente, par les difficultés de trouver des matières premières pour les batteries, par le défi de rester compétitifs.

Pendant des années, la solution a été les synergies, et c’est ce que fait Volkswagen. Comme le publie le journal allemand Handelsblatt, la marque allemande recherche des partenaires potentiels pour fabriquer sa voiture électrique bon marché, et parmi eux se trouve Renault.

L’objectif des deux partenaires est de développer un véhicule électrique grand public (ce concept nous semble familier) pour environ 20 000 euros et dont la production peut atteindre 250 000 unités par an.

Pour le moment, ils n’en sont qu’à la phase de négociation et il n’est pas certain que le projet d’unir leurs forces se concrétise, mais il est vital de parvenir à des voitures électriques abordables dans une course que la Chine et Tesla ont déjà remportée.

Un coup de pouce qui s’avérerait utile pour Volkswagen, qui se trouve dans une situation « très critique » et dans laquelle la marque a cessé d’être compétitive, selon le PDG de Volkswagen, Thomas Schäfer.

Et ce n’est pas le bon moment pour Volkswagen, car le constructeur ne réalise pas les ventes espérées et n’arrive pas à être rentable. En 2019, Volkswagen a annoncé avec foi qu’elle prévoyait de vendre 1,5 million de voitures de sa gamme électrique ID en 2025. Aux portes de 2024, la marque n’arrive pas à atteindre le demi-million d’unités avec quatre modèles électriques dans sa gamme.

En avril, elle a présenté la Volkswagen ID.2all comme la voiture urbaine du grand public, « spacieuse comme une Golf et abordable comme une Polo », disaient-ils, mais elle ne descendra pas en dessous de 25 000 euros.

Même si elle est la cinquième marque de voitures électriques la plus vendue au monde sur les neuf premiers mois de 2023, avec plus de 335 000 voitures, elle se situe derrière BMW et très loin de BYD et Tesla, qui dépassent chacune largement le million d’unités.

La vérité est que Renault pourrait être un bon partenaire pour Volkswagen, puisque la Renault 5 E-Tech, qui ne mesurera que 3,92 m de long et promet une autonomie allant jusqu’à 400 km, pourrait démarrer à 25 000 euros. Mais le modèle qui sera réellement accessible pour la firme au losange sera la nouvelle Twingo électrique : consommation ridicule et prix d’entrée de moins de 20 000 euros. Nous verrons comment tout cela se terminera.