Publié par aplusglass.com – Mise en ligne le 12/03/2019

Le Salon de l’automobile de Genève, en plus de nous laisser songeurs, a été source de nombreuses nouvelles. Beaucoup de celles-ci viennent de la bouche des responsables de marques. L’une des plus importantes nous vient d’Automotive News et concerne le groupe FCA et le groupe PSA.

Profitant de la célébration de l’événement suisse, ils ont pu interroger le PDG actuel de FCA, Mike Manley. Selon ses propos, le conglomérat italo-américain se développe lentement, mais fermement. Cependant, et comme ce fut le cas avec son prédécesseur, Mike Manley laisse la porte ouverte à une nouvelle association. Grâce à cela, la croissance du groupe serait plus solide, car la répartition des coûts de développement est essentielle pour améliorer les bilans annuels.

Une éventuelle association entre PSA et FCA bénéficierait aux deux constructeurs

« Je veux trouver des domaines dans lesquels la coopération, qu’il s’agisse d’une association, d’une coentreprise ou d’un partenariat plus approfondi, soit la plus sensée possible, afin de proposer de meilleurs véhicules à nos clients et un meilleur retour sur investissement à nos actionnaires ».

Les médias spécialisés ont envisagé plusieurs partenaires possibles pour le groupe FCA. Toutefois, le meilleur semble être le consortium PSA. Les raisons en sont simples, basiques et facilement compréhensibles. D’abord, parce que Carlos Tavares lui-même, PDG du groupe français, considère le constructeur italien comme un partenaire attractif.

Deuxièmement, ils coopèrent déjà aujourd’hui pour la fabrication des utilitaires Fiat Ducato et Citroën Jumper. Enfin, le groupe PSA souhaite revenir aux États-Unis et le groupe FCA dispose d’un réseau enviable pour commercialiser ses modèles.

De plus, il ne faut pas oublier un aspect fondamental : le volume. Les deux constructeurs doivent concurrencer les groupes Volkswagen et Toyota. S’agrandir permettrait de réaliser de meilleures économies d’échelle et de profiter d’un important réseau pour la commercialisation des produits.

L’heure est à l’attente de déclarations officielles, mais tout indique des changements majeurs dans le secteur automobile européen.