Publié par aplusglass.com – Mise en ligne le 13/11/2019

Les nouveaux modèles de voitures sont de plus en plus équipés de technologies avancées. Ces innovations qui servent notamment à améliorer la sécurité peuvent aussi représenter un danger. Pour illustrer cela, un événement s’est produit dans la ville australienne de Hobart, où un homme a été arrêté pour avoir piraté la voiture de son ex-partenaire.

Les événements se sont produits il y a un peu moins d’un an. Le « pirate informatique » est un mécanicien qualifié de 38 ans qui a réussi à prendre le contrôle de la Land Rover de sa victime, un modèle qu’elle a acheté à sa demande. Peut-être avait-il orienté son ex-compagne vers ce modèle, car il en connaissait les failles de sécurité ? Ceci étant, le mécanicien a pris le contrôle de l’ordinateur de bord à distance et il pouvait ainsi surveiller tous ses mouvements.

Des piratages de plus en plus fréquents

Selon la police australienne, l’homme a réussi à obtenir le numéro d’identification du véhicule (VIN) unique pour télécharger une application et pouvoir le démarrer et l’arrêter à distance. Mais ce n’est que six mois après la fin de la relation que la victime a découvert une série de courriels montrant que son ex-partenaire avait collecté des données sur ses déplacements.

Cette histoire n’est rien de plus que le reflet d’une réalité : les cyberattaques contre les voitures ont considérablement augmenté ces derniers temps. En Australie, les chiffres montrent une réelle évolution passant de 15 incidents détectés au premier trimestre 2018 à 51 enregistrés au cours du premier trimestre 2019, selon les données de The Upstream.

Selon cette étude, près de la moitié de ces infractions concernent des voitures qui s’ouvrent sans clé. Un autre point vulnérable concerne les serveurs où sont stockés les informations des véhicules et ce qui permet de les connecter entre eux et avec d’autres appareils.