EXTRAIT : Les émissions générées par les plaquettes lors du freinage pourraient être plus toxiques que celles des gaz d’échappement des moteurs diesel.
Le danger des émissions générées par les plaquettes lors du freinage
Publié par aplusglass.com – Mise en ligne le 18/02/2025
Alors que les débats sur les émissions des moteurs diesel dominent l’actualité environnementale, une autre source de pollution, moins connue mais tout aussi préoccupante, émerge : les particules issues du freinage. Ces émissions, générées par l’abrasion des plaquettes de frein, pourraient même surpasser en toxicité celles des gaz d’échappement des moteurs diesel. Voici un tour d’horizon sur ce sujet et ses implications.
Pourquoi les particules de frein sont-elles si nocives ?
Les particules fines issues des plaquettes de frein sont libérées lors du frottement contre le disque. Selon une étude menée par l’Université de Southampton, certaines plaquettes, notamment celles dites « bio sans amiante », produisent des particules particulièrement toxiques pour les poumons humains. Ces plaquettes contiennent souvent du cuivre pour améliorer la conductivité thermique, mais ce métal s’avère être un facteur aggravant pour la santé respiratoire.
En effet, ces particules ultrafines pénètrent profondément dans les voies respiratoires et peuvent provoquer des inflammations pulmonaires graves. Cela place les émissions de freinage parmi les principales préoccupations sanitaires liées au trafic routier.
Les véhicules électriques ne sont pas épargnés lors du freinage
Contrairement à une idée reçue, les voitures électriques ne sont pas exemptes de ce problème. Bien qu’elles utilisent le freinage régénératif pour limiter l’usage des freins traditionnels, leur poids élevé augmente la sollicitation des plaquettes lors des freinages classiques. Cela génère davantage de particules par rapport aux véhicules thermiques plus légers.
De plus, si les émissions d’échappement sont quasi nulles pour les véhicules électriques, celles issues du contact pneu-chaussée et du freinage restent significatives. Cela montre que même les solutions dites « propres » nécessitent des ajustements pour réduire leur impact environnemental.
Vers une réglementation plus stricte
Face à ces constats alarmants, des mesures commencent à être mises en place. La norme Euro 7, prévue pour 2026, impose une réduction drastique des émissions de particules issues du freinage sur les nouveaux véhicules[. Aux États-Unis, certains États comme la Californie ont déjà limité l’utilisation du cuivre dans la fabrication des plaquettes.
Par ailleurs, des innovations technologiques voient le jour, notamment des systèmes équipés de filtres capables de capturer jusqu’à 82 % des particules émises lors du freinage. Ces solutions pourraient devenir un standard dans un avenir proche.
Que peut-on faire dès maintenant ?
En attendant une adoption généralisée de ces technologies et réglementations, voici quelques conseils pour limiter votre impact :
- Privilégiez un style de conduite souple : anticipez les ralentissements pour réduire l’usage intensif des freins.
- Entretenez vos freins régulièrement : un système bien entretenu produit moins de particules.
- Optez pour des plaquettes moins polluantes : renseignez-vous sur leur composition avant l’achat.
Les émissions liées au freinage représentent un défi environnemental et sanitaire majeur qui mérite une attention accrue. Si la transition vers des véhicules électriques est essentielle pour réduire les gaz à effet de serre, elle doit s’accompagner d’une réflexion globale sur toutes les sources de pollution liées au transport.
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