Publié par aplusglass.com – Mise en ligne le 23/08/2021

Il n’y a pratiquement aucun doute. Les phares à LED sont plus performants, plus durables et offrent un éclairage de meilleure qualité que les phares au xénon et bien sûr les anciens phares halogènes. Les phares à LED sont l’option majoritaire dans les nouveaux modèles de véhicules qui apparaissent sur le marché. 

Une étude récente de l’ADAC a examiné la durabilité, l’efficacité et le coût des lumières LED avec des résultats vraiment intéressants. L’ADAC est le club automobile allemand qui effectue régulièrement des audits indépendants sur toutes sortes d’aspects liés à la sécurité routière et à la mobilité. 

Est-ce que les phares LEDS durent vraiment « toute une vie » ?

On dit souvent que les lampes LED durent « toute une vie », car, en fait, elles durent beaucoup plus longtemps qu’une lampe halogène. Bien que tout dépende de l’usage, l’étude du club automobile allemand nous indique que la durée de vie moyenne est de 15 ans.

Cette durée s’explique principalement par la perte progressive de luminosité, jusqu’à ce qu’elles soient considérées comme usées. Et l’usure est plus importante pour les lumières situées à côté d’une source de chaleur, comme le moteur, le radiateur ou le condenseur de climatisation. Ou par exposition à des températures extérieures élevées. Avec cela, l’ADAC fixe une durée de fonctionnement de 3 000 à 10 000 heures pour les phares et légèrement plus longue pour les feux arrière.

Les voitures d’aujourd’hui ont généralement une durée de vie de plus de 15 ans et c’est là que les problèmes peuvent commencer. 

Combien coûte le remplacement d’un phare à LED ? 

On entre dans le vif du sujet ! Que ce soit pour cause d’usure, de collision ou pour toute autre raison, le remplacement des phares à LED a un coût élevé. L’étude ADAC la situe à un montant qui oscille entre 200 et 600 euros pour les feux arrière et 700 et 4 800 euros pour les phares. Les gammes sont larges, car cela dépend de la technologie LED utilisée et des coûts de chaque atelier (calcul réalisé dans les ateliers allemands). Quoi qu’il en soit, ces montants sont très éloignés des coûts d’une lampe halogène ou xénon.

Le coût élevé s’explique en outre par le fait que la configuration actuelle ne permet pas de réparer des pièces individuelles, mais plutôt de remplacer l’ensemble du projecteur. Ainsi, après avoir à nouveau recommandé l’utilisation de cette technologie dans les véhicules, l’ADAC appelle les constructeurs à des réparations plus abordables, à la possibilité de composants interchangeables et à une durée de vie adaptée à la durée de vie du véhicule.

Il est clair que pouvoir réparer uniquement les LED endommagées présenterait un coût économique et environnemental moindre. L’avenir nous dira si les constructeurs chercheront à répondre aux demandes des consommateurs.