Publié par aplusglass.com – Mise en ligne le 26/08/2023

La Maserati MCXtrema est une véritable supercar si extrême qu’elle ne peut être conduite que sur circuit. Elle a été présentée lors de la Monterey Car Week, cet événement où se retrouvent des amateurs d’automobile plutôt fortunés ! Seulement 62 unités seront fabriquées pour le monde entier, son prix sera donc exorbitant. Les livraisons débuteront à l’automne prochain.

Elle est basée sur la Maserati MC20 et sera la successeur spirituelle de la MC12 Corsa lancée en 2006, dont seulement une dizaine d’exemplaires ont été réalisés. Concernant ce modèle, sa carrosserie est beaucoup plus nette, avec un capot long et bas disposant de bouches d’aération en forme de trident. Elle a gagné un séparateur en fibre de carbone et des appendices qui améliorent la circulation de l’air. La marque nous apprend que les passages de roues avant ont été inspirés de la Type 61 Birdcage de 1959.

Sur le toit et derrière les portes se trouvent d’autres bouches d’aération proéminentes, qui dirigent l’air vers un gigantesque aileron arrière. On remarquera également son diffuseur ou encore le maillage en fibre de carbone qui entoure les sorties d’échappement.

Comme d’habitude dans les modèles de ce type, l’intérieur du MCXtrema perd le superflu pour gagner en légèreté (même le siège passager est en option). L’espace sur la planche de bord a changé puisque désormais un écran de 5 pouces est intégré au volant lui-même. Chaque propriétaire peut personnaliser le véhicule à sa guise. Des couleurs à la sellerie, en passant par la position du volant, des pédales ou des commandes pour calibrer la direction et l’antipatinage.

Le moteur de la MCXtrema

La Maserati MC Xtrema est équipée d’un moteur biturbo V6 3.0 Nettuno. Il bénéficie de nouveaux turbocompresseurs pour atteindre 540 kW (730 ch) de puissance maximale à 7 500 tr/min et 730 Nm de couple maximal à partir de 3 000 tr/min. Ils font 110 CV de plus que le MC20 et le rapport puissance/poids reste autour de 1,8 kg/CV.

Ce flux de puissance est transmis à l’essieu arrière via une boîte de vitesses séquentielle à six rapports contrôlée depuis les palettes situées derrière le volant. Il est géré par un différentiel mécanique autobloquant à glissement limité.

Pour maintenir la voiture sur la piste, les suspensions à double triangulation sur les quatre roues, avec une géométrie spécifique, ne manquent pas. On retrouve également des amortisseurs, ressorts et barres stabilisatrices de compétition pouvant être calibrés en fonction des besoins de chaque circuit. C’est précisément dans ces environnements que les freins en carbone-céramique sont indispensables.