Publié par aplusglass.com – Mise en ligne le 31/01/2024

L’annonce de l’interdiction des voitures à combustion à partir de 2035 en Europe a été l’une des nouvelles les plus controversées dans le monde automobile, provoquant des débats animés parmi les passionnés du secteur. Les régulations en matière d’émissions ont été renforcées de manière à proposer une échéance jugée trop ambitieuse pour l’abolition totale des systèmes de propulsion non électriques sur notre continent. Porsche, toutefois, exprime ses doutes quant à la réalisation de cette mesure et suggère que l’interdiction pourrait être retardée au-delà de la date initialement proposée.

Lutz Meschke, directeur financier de la marque de Stuttgart, a affirmé qu’il existait un débat animé sur cette question, partageant son opinion personnelle selon laquelle l’interdiction devrait être repoussée. Les incertitudes découlent en partie du déclin des ventes de voitures électriques dans certains pays, qui ont connu une croissance rapide avant la suppression des incitations à l’achat. De plus, de nombreux utilisateurs expriment leur déception face au développement insuffisant des infrastructures de recharge et aux prix élevés des véhicules équipés de cette technologie.

Des voitures à combustion commercialisées après 2035 ?

Cette incertitude a déjà conduit le Royaume-Uni, bien qu’étant en dehors de l’Union européenne, à reporter l’interdiction de cinq ans. Des constructeurs tels que Porsche estiment que le soutien de l’Europe est crucial pour les véhicules électriques, en particulier pour ceux à plus gros volume, comme le nouveau Macan. En fin de compte, ce soutien pourrait influencer les ventes dans de nombreux pays, à condition qu’il soit associé à une diminution progressive des prix, une tendance anticipée dans les années à venir. Actuellement, dans des pays comme l’Espagne, cette transition est encore perçue comme difficilement réalisable pour la majorité.

D’un autre côté, Porsche reste fidèle aux positions de son pays d’origine, l’Allemagne. Contrairement à la plupart des pays soutenant l’initiative de l’Union européenne, l’Allemagne lutte pour prolonger l’utilisation des moteurs à combustion. Elle explore la possibilité d’utiliser des carburants synthétiques, une alternative qui réduit considérablement les émissions des véhicules, offrant ainsi une option viable pour prolonger leur durée de vie. En effet, l’entreprise allemande investit dans le développement de son propre carburant alternatif dans une usine au Chili, avec la conviction qu’il jouera un rôle essentiel dans notre avenir automobile.