Publié par aplusglass.com – Mise en ligne le 12/05/2020

Les constructeurs automobiles sont confrontés à un test très difficile avec la crise économique mondiale causée par le COVID-19. Mais les sociétés de location de voitures sans conducteur se trouvent dans une situation encore plus difficile. L’une des plus grandes entreprises du secteur, l’Américain Hertz, est sur le point de déclarer faillite.

Hertz négocie actuellement le refinancement quasi impossible de sa dette monumentale, qui atteint 15 milliards d’euros. La chute du secteur du tourisme et des affaires aux États-Unis, l’un des pays les plus touchés par la pandémie, a complètement paralysé les sociétés de location de voitures. Contrairement à ce qui s’est passé avec les compagnies aériennes, le gouvernement Trump ne semble pas disposé à approuver un plan d’aide pour ce secteur.

Impossible retour à la normale pour la location ?

Sans revenus et avec un avenir immédiat assez noir, Hertz pourrait être la première grande entreprise de location de voitures à tomber, provoquant probablement un effet de chaîne négatif dans le reste du monde.

Hertz, qui est aux côtés d’Avis l’une des plus grandes sociétés de location de voitures au monde, est actuellement basée en Floride et compte près de 12 000 bureaux dans le monde. Beaucoup d’entre eux sont fermés aujourd’hui, de sorte que le groupe d’entreprises envisage de réduire ses effectifs d’environ 10 000 employés.

En France, Hertz n’est pas la seule entreprise à traverser des moments difficiles. Presque toutes les entreprises du secteur de la location de voitures ne sont plus viables. Sans revenus, avec leurs flottes de voitures arrêtées et de nombreuses dettes importantes à affronter, l’avenir n’est pas rose.

La lente reprise du tourisme et des voyages d’affaires, accentuée par les nouvelles habitudes prises durant le confinement comme les visioconférences, risque de rendre difficile la reprise du secteur. Avec près de 40 000 emplois liés à ce secteur en France, les répercutions risquent d’être dramatiques.