Publié par aplusglass.com – Mise en ligne le 27/01/2019

Uber travaille depuis plusieurs années au développement de ses propres voitures autonomes. Cependant, le géant des transports s’apprête à se lancer dans les deux roues, scooters et vélos électriques qui pourront conduire seuls.

 

Le groupe Uber Advanced Technologies est chargé de cette tâche. Ils travaillent pour intégrer la technologie de conduite autonome dans leurs vélos électriques et leurs scooters. Cela a été rendu public par le président de 3D Robotics, Chris Anderson, lors de l’événement DIYRobocars qui s’est déroulé le week-end dernier.

 

Les vélos et scooters autonomes Uber pourront se rendre eux-mêmes dans les endroits où la demande de véhicules est la plus forte. Actuellement, cette tâche nécessite l’utilisation de camions ou de fourgonnettes pour la distribution dans une zone urbaine. La conduite autonome éliminerait cette exigence, réduisant ainsi le coût de la main-d’œuvre et le coût du carburant.

 

Systèmes automatiques des bicyclettes Uber

 

Uber a créé une toute nouvelle division au sein de l’entreprise pour développer ces vélos et scooters. Elle s’appelle MicroMobility Robotics et fera partie du groupe Jump, acquis par Uber l’année dernière. Jump est une société spécialisée dans les flottes de vélos électriques et de scooters à partager via une application mobile. Un modèle économique développé en Espagne par d’autres sociétés telles que Acciona, Coup, eCooltra ou Muving.

 

Il y a quelques mois, Uber avait déjà annoncé d’importantes améliorations dans ses vélos électriques Jump. Bien qu’ils n’aient pas encore de conduite autonome, ces vélos ont une série de fonctions automatiques, principalement liées aux fonctions d’auto-diagnostic et de réparation.

 

Les difficultés qu’aura Uber

 

Bien que ce type de mobilité avec des véhicules partagés croisse rapidement dans les grandes villes, les vélos et les scooters autonomes devraient faire face à de nombreuses difficultés avant de devenir une réalité. La première difficulté serait les lois locales et nationales concernant la conduite autonome. Surtout en milieu urbain, où vous trouvez généralement ces véhicules.

 

Chargeurs Uber Jump

 

La seconde est que ces véhicules autonomes devraient pouvoir s’arrêter et démarrer seuls. Quelque chose pour lequel ils auraient besoin de gyroscopes et d’autres mécanismes qui rendraient le véhicule plus cher. Et enfin, ils devraient faire face à une conduite autonome dans laquelle le passager doit participer aux virages du véhicule avec le balancement de son corps, comme dans toute motocyclette. Avec les difficultés de compréhension qui en résultent entre le vélo ou le scooter et l’utilisateur.